
Ferdinand Hodler
Profession de foi
Musée international de la Réforme
25 septembre 2026 – 24 janvier 2027
Commissariat : Niklaus Manuel Güdel
Cette exposition étudie pour la première fois les liens entre la peinture de Ferdinand Hodler (1853-1918) et le religieux. Dans sa jeunesse, le peintre suisse fut un lecteur assidu de la Bible. Il a repris de rares scènes bibliques dans sa peinture, en particulier celle du Bon Samaritain. D’origine bernoise, protestant de confession, il a également réalisé un tableau qui le lie à la Réforme et à la cité genevoise : Calvin dans la cour du Collège. Plusieurs intérieurs d’église et des scènes de prière sont également connus.
Explorant les racines religieuses de Ferdinand Hodler, cette exposition développe surtout la manière dont le peintre fait sienne l’idée de la création, la transposant sur la nature, développant à travers sa théorie artistique presque une forme de panthéisme. La croyance que l’ordre de la nature exprime une unité supérieure a guidé la réalisation des œuvres les plus importantes de Hodler, et notamment ses dernières grandes compositions symbolistes, comme Regard dans l’infini, et les paysages qu’il nomme « planétaires », invitant à la méditation et à l’élévation. L’exposition retrace, à travers quelque vingt-cinq tableaux, les différentes professions de foi de Hodler et les étapes spirituelles de son parcours.
Ferdinand Hodler, Le Juif errant, 1917.
Huile sur toile, 104.5 x 81.5 cm.
Kunst Museum Winterthur

