
Éditions Les Cahiers dessinés, Paris
Deux volumes reliés cartonnés sous coffret
Coffret : 29,5 x 23 cm
Vol. 1 : 248 pages ; Vol. 2 : 176 pages
366 illustrations en couleurs
Anne-Sophie Poirot et Niklaus Manuel Güdel (dir.)
FERDINAND HODLER. VALENTINE
​
Vers 1908, un peintre rencontre celle qui deviendra d'abord son modèle puis sa maîtresse. Lui, suisse, marié, cinquante-cinq ans, s'appelle Ferdinand Hodler et fait partie, aux côtés de Gustav Klimt et de Vincent van Gogh, des plus grands artistes de sa génération. Elle, française, divorcée, de vingt ans sa cadette, s'appelle Valentine Godé-Darel.
De leur relation passionnée et orageuse naîtra une petite fille en 1913. Valentine est alors déjà souffrante. Un cancer lui sera bientôt diagnostiqué. Ferdinand Hodler s'installe à son chevet. Il documente l'irrémédiable progression de la maladie et traduit sa longue agonie qui s'achève le 25 janvier 1915. Les jours suivants, il reviendra la voir, morte. Pour la peindre.
De cette expérience, il a laissé un cycle magistral. Dix-huit peintures, cent vingt dessins, plus d'une centaine de pages de carnets. Sans compter ce qui a été volontairement détruit. Cet ensemble constitue l'une des plus importantes et bouleversantes contributions à l'art moderne européen. Par la réévaluation qu'il occasionne, le présent ouvrage en apport une nouvelle fois la démonstration.
Sous la direction de
Anne-Sophie Poirot et Niklaus Manuel Güdel
Préface de
Pierre Rosenberg, de l'Académie française
Textes de
Vincent Barras, Diana Blome, Marina De Toro, Margaux Farron, Mélinda Fleury, Niklaus Manuel Güdel, Caroline Guignard, Cécile Oppliger, Anne-Sophie Poirot et Coralie Traube
​
​
Cette publication a été réalisée grâce à la contribution des donateurs suivants:
​
Loterie romande
Fondation Fern Moffat - Société académique vaudoise
Fondation Jan Michalski
Ruth und Arthur Scherbarth Stiftung
Fondation du Domaine de Villette
République et Canton de Genève
Boner Stiftung
Fondation Pro Scientia et Arte
​
​